WeWork, bientôt 10 immeubles disponibles en Espagne ?

par Guillaume Ottogalli
publié le
3
/
11/2023
à
8:01
Facade d'un espace de coworking WeWork avec le logo

WeWork, pionnier du coworking il y a une dizaine d'années, finalise les démarches pour se placer sous la protection de la loi sur les faillites des États-Unis à New York, révèle The Wall Street Journal. L'entreprise multinationale de location d'espaces flexibles n'a pas réussi à honorer le paiement des intérêts de sa dette le 2 octobre dernier et, après une période de grâce de 30 jours, a annoncé sept jours supplémentaires de moratoire. Les spécialistes considèrent cela comme un signe avant-coureur de sa déclaration de faillite.

Les actions de WeWork ont chuté de 47 % à l'ouverture de la Bourse de Wall Street le 1er novembre, passant à 1,28 dollar par action, et ont perdu plus de la moitié de leur valeur en moins d'une heure, laissant l'entreprise avec une valorisation de 65 millions de dollars. Pourtant, il y a seulement quatre ans, en 2019, elle avait atteint une valorisation de 47 milliards de dollars.

L'essor de WeWork a débuté en 2010, porté par les marchés de capital-risque et le mouvement du coworking, sous la direction de son emblématique PDG, Adam Neumann. Cependant, les choses ont commencé à dérailler avec la tentative avortée d'entrer en bourse, retardée pour diverses raisons et ayant entraîné le départ de Neumann. L'éclatement de la pandémie n'a pas favorisé cette initiative, suscitant des doutes chez les investisseurs.

La pandémie a vidé ses bâtiments et plongé son activité dans l'abîme, mais WeWork a survécu grâce à un endettement considérable. D'après ses rapports annuels, elle a enregistré des pertes de 3,129 milliards de dollars en 2020, qui ont grimpé à 4,439 milliards en 2021, pour redescendre légèrement en 2022 à 2,034 milliards. Entre la dette nette à long terme et les baux, elle affiche des engagements de 15 milliards de dollars, soit environ 14,2 milliards d'euros.

En 2021, WeWork a fait son entrée en Bourse par la petite porte, en fusionnant avec une Spac, une société conçue spécifiquement pour réaliser une opération corporative. Cependant, depuis, son cours boursier s'est effondré. Parmi les plus touchés figure SoftBank, l'un de ses principaux investisseurs.

À la fin du premier semestre 2023, l'entreprise disposait de 777 biens immobiliers destinés à la location d'espaces de bureaux répartis dans 39 pays, dont 229 aux États-Unis.

En résumé

Guillaume Ottogalli
Fondateur GoEspagne.com

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